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À mon ami - Aliscan

Souvenirs en délire - Djamila Amgoud

Un soir (seul) - Gabriel Arnaud

Cet amour- là ! - Edith Aurengo

Petit bonheur - Philippe Barbeau

L'éphémère se tait - Régine Beauvais

Le bleu dans ma bouche - Stéphane Bernard

Le Champ des Possibles - Bleudasi

La Bièvre - Marie Bouquet

Dans la nuit à venir - Christophe Bregaint

Sète - Ludovic Chaptal

Temps morts - Marie-Josée Christien

Je vais t'écrire un beau poème - Jean Jacques Dorio

Courte échelle - Fabrice Farre

Une rue de Paris - Xavier Frandon

sans titre - Gabriel Henry

ce qui dit - Rodrigue Lavallé

Pas compliqué - Marcel Moratal

seuil du sans - Vincent Motard-Avargues

Rebellion - Choupie Moysan

Haiku - Nemo

Saisons d’autrefois - Mireille Podchlebnik

autour du cœur - Thierry Radière

Tanka - Laurent Robert

À ma mère - Jacques Rolland

Soleil - Anick Roschi

Veux pas - Aliénor Samuel-Hervé

quand la montagne - Stella Vinitchi Radulescu

 

Une rue de Paris

Une rue de Paris qui s'étire en taupière brune
Une autre, circonspecte, son lacis embrumé
Et au centre l'endiguement cocasse de leurs crocs :
Elles s'enlacent d'embrasures, vers un point nommé.

La première, ses poussettes, ses vieilles cannes de lambris
La seconde où s'empilent les cagettes des bistrots
Et au centre une ouverture suspecte : elles rejoignent
La foule agacée par des ossements de verre.


Le consensus impraticable des constructions lasses
Et le transport mirobolant, les rentes millénaires,
comptées par centaines, s'assagissent au contact

D'une rampe indolore. Deux rues s'endorment, souterraines.
Plus existent, mais elles sont aveugles car c'est au centre
Que se désintègrent les avantages de Paris



© Frandon

     
     
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