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À mon ami - Aliscan

Souvenirs en délire - Djamila Amgoud

Un soir (seul) - Gabriel Arnaud

Cet amour- là ! - Edith Aurengo

Petit bonheur - Philippe Barbeau

L'éphémère se tait - Régine Beauvais

Le bleu dans ma bouche - Stéphane Bernard

Le Champ des Possibles - Bleudasi

La Bièvre - Marie Bouquet

Dans la nuit à venir - Christophe Bregaint

Sète - Ludovic Chaptal

Temps morts - Marie-Josée Christien

Je vais t'écrire un beau poème - Jean Jacques Dorio

Courte échelle - Fabrice Farre

Une rue de Paris - Xavier Frandon

sans titre - Gabriel Henry

ce qui dit - Rodrigue Lavallé

Pas compliqué - Marcel Moratal

seuil du sans - Vincent Motard-Avargues

Rebellion - Choupie Moysan

Haiku - Nemo

Saisons d’autrefois - Mireille Podchlebnik

autour du cœur - Thierry Radière

Tanka - Laurent Robert

À ma mère - Jacques Rolland

Soleil - Anick Roschi

Veux pas - Aliénor Samuel-Hervé

quand la montagne - Stella Vinitchi Radulescu

 

Cet amour- là !

Les juke-box ne veulent plus le chanter
Par terre, il est par terre, tremblement de terre
La lune, qui est ronde, en deviendrait bossue
Et le soleil en tomberait aussi par terre
Si on les laissait faire
Devant cet amour-là !

Mais moi, je vous le dis, ils ont raison
La lune, le soleil et les juke-box
Car cet amour- là, il est déboussolé
Même les boussoles en ont perdu le nord
Et pourtant les boussoles résistent au vent
Au vent du nord
Mais le vent du nord en a dévié son souffle
De voir cet amour-là, là !

Il a aussi roulé sur les clés du désespoir
Pour n' y point entrer dans ce désespoir
Et il s' est faufilé au-dedans de moi
Opérant à cœur ouvert, sans anesthésie
Y menant grande vie, tambour battant

Pourtant les anges et les archanges s' étaient associés
Sans contrat, pour une protection rapprochée
De cet amour-là qui a glissé entre leurs ailes

Et cet amour-là, sans contrainte ni retenue
S’ en est allé s’ enivrer sur le dos rond de ses étâts d’âmes
Et titubant,il a perdu son équilibre fragile
Rompant les amarres de sa réalité

Ah ! Pourtant,
Des nuages l’avaient arrosé de pluies d’étoiles
Des fleurs, des oiseaux s’étaient courbés devant lui
Dans ses automnes flamboyants, à cet amour-là
Les feuilles refusant de mourir, avaient dansé pour lui
Le monde manquait de grandeur
Mais il lui suffisait d’ un nid sous les châtaigniers
Alors la montagne entière vibrait de sa présence
Le temps lui-même freinait son allure
Pour emmener plus loin encore cet amour-là !

Amour-là !
Là !!!

© Aurengo

http://maillezais.blogspot.fr/

     
     
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