Avec talent il désamorce mes angoisses.
Séduite et confiante je m’abandonne
à l’enveloppe caressante
douce chaude et légère comme une crêpe aux nuages
qui descend autour de mon tas de chair
suintant et déformé.
Dans sa cuisine j’aurais pu m’asseoir à côté des chats
et de la théière fumante.
Dans son jardin j’aurais pu donner mon visage
au vent et à la pluie,
poser mes cicatrices sur les roses mouillées.
Dans son salon j’aurais pu coudre des coussins colorés
en face de l’horloge silencieuse.
Mais j’ai simplement dévoré son sourire.
Et je suis partie.