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  Accueil > Florilège > 2009  

Tes yeux - Alexandre Messé

Bohème - Aliscan

Souffrir d'aimer - Djamila Amgoud

Je suis venue vous dire - Arche

Page blanche - Gabriel Arnaud

Une autre plage - Patrick Aveline

Le corps - Christelle Bausson

Torpeur - Régine Beauvais

Une renaissance - Djamila Bélarbi

Asile poétique - Bleudasi

Dévastation - Gilles-Marie Chenot

Solstice du rêve - Marie-Josée Christien

Jardin secret - Chrys de Bayle

Romanité - Irène Duboeuf

Mon cœur est en avril... - Robert D'Argent

La musique - Eliane.Florentin

En regardant mourir l'hiver (extrait) - Frédéric Eymeri

La vieille licorne - Garlop

Gérer l'instant - Slaheddine Haddad

Regard - Denis Heudré

Né de la mer - Jean-Baptiste

Après... - Christian Laballery

Le vieux sage debout... - Sylvie Latrille

Le dégout du rêve. - Lilly W.

La nuit est le réel de notre monde - Loyan

Cela arrive parfois - Jacques Lucchesi

Mon automne... - Lunessences

Ça - Serge Maisonnier

S'il existe.... - Marievirgule

Helvète jusqu'au bout… - Mohand

Les pas - Vincent Motard-Avargues

L’amour est un crime - Najat

Forestitude - Lydia Padellec

Noire et Blanc - Emmanuel Parmentier

N'être - Thierry Piet

Un regard bleu doux - Plume - Corinne Giacometti

L'année à venir - Mireille Podchlebnik

Être - Quemoi

Fou comme un lapin - Morgan Riet

Écrire - Jacques Rolland

Capitale terre - Anick Roschi

Je ou le porté disparu - Dina Sahyouni

Ce sera un matin - Jacques Thomassaint

Des charrettes de douceur... - Luc Triquell

 

La vieille licorne

Sautant, galopant, trébuchant même parfois,
Balayant les cailloux logés dans les chaussures
Des grands, des vieux,des pauvres d'un revers du doigt,
Nos pieds nus étaient déjà encornés d'usure,

L'océan, le soleil et tous les éléments
étaient nos jouets, mais nous savions beaucoup mieux,
Terre était un parc, ses dunes nos toboggans,
Et au milieu de cet enfer nous étions beaux,

Puis on fracassait les oreilles des envieux !
La nuit devenait, remplaçait nos feus landaus,
Vignes, nos racines étaient terriblement ivres !
Et comme du chiendent ! Partout nous pouvions vivre,

Je ne l'ai pas vue, mourante sur mon bureau,
Mes pieds sont redevenus blancs, et puis la corne
disparue ! Faisant place aux cailloux dans mes sabots,
Changé, battu, debout, assis, vieille licorne.

© Garlop

     
     
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