Recherche par nom, par titre

 

 
     
  Accueil > Catalogue > Les Archives > NAVIGUER DANS LES MARGES  
 Voir une page
 

NAVIGUER DANS LES MARGES

texte de Luce GUILBAUD
illustré par Maïté LABOUDIGUE

Naviguer dans les marges, n’est-ce pas la fonction du poète ?
Naviguer dans le quotidien, sans fermer les yeux sur sa rudesse, quand le train avance, quand les feuilles tombent, quand il pleut ou quand celui qui tend la main / qui n’a plus ni frère ni maison / traverse un océan de rouille.
Naviguer dans les marges du rêve, quand les poissons vous appellent, quand les chevaliers passent l’arme à gauche, quand l’arbre vous hisse dans ses voilures…
Naviguer dans les phrases raffinées de Luce Guilbaud pour en déceler toute la fraîcheur. Prendre le temps de savourer les escales colorées proposées par Maïté Laboudigue, avant de repartir sur le chemin du poème, car quand le poème se met en marche (…) / il mâche un peu d’herbe boit un verre d’eau / ouvre la fenêtre / respire bouge et s’invente.

 

48 pages - Quadrichromie - 18 X 15 cm - Broché
2013
ISBN 978-2-912360-82-3

 
 
 

CRITIQUES

Quand le poème se met en marche il part à travers les bois, les fougères, il suit les sentiers au bord de l’eau. Les yeux voyageurs de Luce Guilbaud explorent le monde alentour mais également la terre intérieure où l’on retrouve là aussi, réinventés, la mer, les marais, le paysage de poche, l’arbre qui te hisse dans ses voilures, les signes ébauchés avec oiseaux, buissons et rives.
On plonge ici, dans ce recueil intitulé Naviguer dans les marges et élégamment illustré par Maïté Laboudigue, dans la nature et ses enchantements avec le dessein d’entretenir le feu sous la cendre. Une belle écriture et un joli livre comme savent en offrir les éditions Soc et Foc
Michel Baglin – Texture  - http://revue-texture.fr/

Voici un livre qui allie esthétique du texte à élégance des illustrations. Flore, faune, imaginaire historique reflet des discours des dessins animés, voyages, temps atmosphérique et autres thèmes proche de la vie réelle ou fantasmée des jeunes se succèdent adroitement et parfois très malicieusement. Voici des extraits tirés de trois poésies différentes :
Sur la route des châteaux-forts
les chevaliers rouillés passent l'arme à gauche
dans les escaliers qui tournent la tête
on passe près des maisons de dinosaures
avec toboggans et châteaux d'eau
pleins
de bonbons de chocolat et de dragées (...)

(...) La pluie c'est un discours
de gouttes ensemble emportées
par les mots mouillés brisés
qui retrouvent leur unité
dans la bouche de la mer (...)

(...) À l'avant Mélusine chante
vagues volonté vent complice
nous dans le lit du vent
le voyage commence dans
la grande houle des mots perdus
navigation dans les marges.
 
JulesRomans – Critiques libres - http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/35909

Luce Guilbaud préfère les sentiers bavards et les chemins de traverse volubiles aux autoroutes analphabètes. On retrouve dans ses poèmes les présences qui lui - nous - sont familières : l'arbre et la feuille, le vent et la pluie, la fleur et l'oiseau, tout l'univers du jardin, de la campagne et de la mer qui nous font circuler dans les marges, là où l'on peut vivre et respirer, vraiment.
Alain Boudet
 
Le voyage commence dans / la grande houle des mots perdus / navigation dans les marges
... Ce sont de beaux textes de Luce Guilbaud. Ils viennent des sensations de la vie quotidienne : il pleut il pleut / pleut tant pleut tout / s’agitent toutes les gouttes /qui déversent sur la terre / sur les feuilles de ton nez / sur les trottoirs sur les toits / leur vacarme de gouttes /...autant qu’ils sont l’écho des troubles du monde : Par les dunes les sables du désert / les guerriers sont réveillés /... / et l’Histoire s’écrit en colère. Ils sont nettement plus riches et complexes que les illustrations enfantines ne le laisseraient supposer.
Claudine Charamnac Stupar - NVL n° 199

 

Écrivain : Luce GUILBAUD

Luce Guilbaud vit et travaille en Vendée. Enseignante en Arts plastiques, pratique la peinture et la gravure. Elle a exposé son travail en France et en Allemagne. Elle accompagne les recueils d’autres poètes de ses peintures, monotypes et gravures.
On peut trouver ses textes dans diverses revues et anthologies : Etres femmes, Si le rouge n’existait pas, Nous la multitude, Ed. Le temps des cerises. Pour les enfants, aux éditions Rue du Monde, Seuil jeunesse, Milan… Elle est aussi présente dans de nombreux livres pour la classe. Parmi ses derniers recueils de poésie, on notera : Du sel sur la langue, Soc et Foc, L’enfant sur la branche, l’Idée bleue/ Cadex , Ici rouge-gorge, La renarde rouge, Par les plumes de l’alouette Ed. Corps puce, Elle lui dirait la mer, Feuillée de verts avec retouche, Tarabuste, Une pluie de non retour Ed. B. Dumerchez, Sanguine, La Renarde rouge, Au terme de l’abeille, Au présent d’infini, « Ficelle » Vincent Rougier, Incarnat, Contre-allées, Iris, avec Danielle Fournier, Ed. de l’Hexagone, Montréal, Nuit l’habitable, Les Arêtes, Pas encore et déjà, Ed. Henry.
Son &...

Illustrateur : Maïté LABOUDIGUE

Après des études d’arts graphiques, Maïté Laboudigue s’est dirigée vers l’illustration.
Elle a alors publié dans Le Monde et le Magazine littéraire, puis illustré chez Hatier, Rageot, Nathan, Sorbier, Magnard...
Aujourd’hui elle écrit et illustre ses propres histoires tout en mêlant ses couleurs à l’univers d’autres auteurs.
Kaléidoscope et Lo Païs d’Enfance sont les maisons qu’elle a rencontrées pour développer son travail d’écriture.
Elle intervient de la maternelle au lycée, mais aussi pour les adultes : rencontres inter-générationnelles, ateliers…
Dernières publications :
* aux éditions Kaléidoscope : 
   Et si le loup y était
   Monsieur Lérot tombe amoureux,
textes de Magdalena Guirao-Jullien
* aux éditions Le Rocher :
   Fablier des fruits et légumes, textes de Charles Dobzynski
* aux éditions La Martinière
  Histoire du chien jau...

     
© 2007 soc & foc - Contacts - Crédits