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Réfugiés.
Ils sont partis sur les chemin
Sans rien savoir du lendemain
Baluchon en bandoulière
Ils traversent les rivières
Vers quelle chaleur se tourner
Plus de poêle, ni de maison
Cette si mauvaise saison
Donne à leur coeur un regret
D'avoir tout laissé derrière eux
Mais que faire quand la destruction
Ne laisse que sols poussiéreux
C'est une vraie désolation.
Elle est partie sauver la vie
Qu'elle portait en elle tapie
Bien au chaud mais dans un grand stress
Tout petit sent la détresse
Des grands qui sont désespérés
De ne pouvoir lui apporter
Une douce sérénité
Petite vie non épargnée
Ta maman t'aime tellement
Et c'est cet amour si brûlant
Que tu peux garder dans ton coeur
Comme le plus beau des curseurs.
Agnès.
©
Agnès VIRCONDELet
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