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  Accueil > Florilège > 2010  

Zinc - Aliscan

Proseidon - Amajyp

À une étoile - Djamila Amgoud

Legs à l'enfant - Régine Beauvais

Qu'une femme ! - Djamila Bélarbi

Sublimation - Bleudasi

Espace vital - Florence Boutet

J'arrive - Ludovic Chaptal

Lumière d'un matin - Jean-Louis Chartrain

Hiver - Marie-Josée Christien

Acendance Lyrique - Chrys de Bayle

Allons enfants de la poésie ! - Virginie Couillaud

Le plâtre de tes mots - Virginie Couillaud

Aimer l'amour - Dinah

Prophétie de la morte saison - Irène Duboeuf

Cet amour-là ! - Emanille

Béatrice - Darwin Etienne

Les rues ont des rêves de boucher - Patrice Follenfant

C'était hier, et c'est demain.... - Francette François

Poussières d'or - Régine Garcia

L'abbé du désert - Gaùpo

blab - Ingrid Joly-Bertrand

AV - K.San

Pour le Peuple de Haïti - Laformiotodidac

Petite fable en huit couleurs - Jacques Lucchesi

Petit Paul... - Serge Maisonnier

Le temps à l’échelle de ta vie. - Marievirgule

Cendres et lumière - Meguedad

La malle aux livres - Méliscribe

Camus au fer au Panthéon - Mohand

Mais c'est ailleurs toujours - Martine Morillon-Carreau

Je t’invite - Nan

Danse - Thierry Piet

Dis-moi - Plume

Jours contraints - Mireille Podchlebnik

Enchaînement... - François Poupet

Regarde papa, il neige ! - Rickways

Toast - Morgan Riet

À mes frères d’ignorance - Jacques Rolland

Beauté obscure - Claude Romashov

Chevaux au galop - Emma Rotini

Je me laisse pousser des ailes - Salvatore Sanfilippo

L'ultime espoir - Tegorion

Nue je suis venue au monde - Meriem Tellache

Solstice - Fabienne Thomas

Ticket - Valdosilasol

Saloperies ! - Vincent Motava

 

Cendres et lumière

Terre de feu, terre d’exil
Desséchée par des empruntes stériles
Ombres résiduelles
Fragments de l’humanité

Êtres confondus dans le chaos universel
Terre assoiffée, tarie,
Lavée de sueur et de sang
Holocauste éternel

En ce moment crépusculaire
Si fragile, une femme prie
Prosternée, le front posé sur le sol
Elle prolonge ce mouvement

Sa tête fendrait la terre pour la rendre fertile
Drapée par le ciel, aux franges de soie multicolores
Son seul espoir est de réapprendre 
À contempler les étoiles argentées

De rêver d’un arbre
Déployant aux vents ses branches de générosité
De réanimer des regards
Et redonner vie parmi les décombres du passé.

Ombres de désirs, rêves aux couleurs multiples
Effaçant les traces de tortures
Une femme accroupie le visage caché par sa chevelure de feu
S’enferme dans ses genoux.

Perdue dans ses pensées, elle flotte comme un mystère
Dans ce paysage réinventé
Telle une page blanche volante dans cette nuit d’été
Où prennent forme des formes phosphorescentes, incrustée de lumière

Dans un rayonnement de lune,
Où un visage se mire parmi ces cendres
Dans les déchets d’une terre immonde
Une femme accroupie se lève et reste debout

De ses bras conciliants,
Elle voudrait rassembler l’univers
Dans cet éclatement du silence
Où le chant imperceptible des oiseaux

Se confond avec le cri des enfants
Qui éclairent les regards des passants
Dans cette terre d’amour et d’espoir
Elle voudrait contempler la beauté

Se vider de sa substance amère
Émerger d’une nuit veloutée
S’élancer vers des étoiles dorées
Se baigner dans cette blanche lumière de mercure

Et respirer tous les parfums de l’air
Terre de désirs et de rêves
D’incertitudes et de passions
Terre de liberté, hostile 

À toutes formes d’invasions
Obstinée, défiant le conquérant
Imperturbable, elle reste souveraine
Son nom est PALESTINE.


© Meguedad

     
     
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