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Amour perdu - Albi

Qui a le temps a la vie - Aliscan

Relations virtuelles - Djamila Amgoud

Balancement - Gabriel Arnaud

Serment - Régine Beauvais

Ithvir et Tassekourt - Djamila Bélarbi

Évanescent Bonheur - Henriette Brendel

Poudres et étincelles - Pierre Chaigneau

Amour de rêve - Chris De Bayle

Tercet - Anne Damon-Guillot

Congé du jour - Jean-Jacques Dorio

Sans titre - Denis Emorine

Considérations - Claire Fessart

Les oiseaux du petit matin - Patrice Follenfant

Page blanche Continent noir - JC Gary

Automnale - Jean Kobs

Le chemin de ma vie - Laralex

Que savent-elles du plaisir - Paulette Letournel

J'avais les fleurs - Louwil

Mise en bouche - Serge Maisonnier

Acrostiche avec toutes les lettres de l'alphabet - Mamirene

Et toi l'entends-tu ? - Mano

Mourir d'avoir trop aimé - Margot

Neige oiseau - Lionel-Edouard Martin

Le poème de Nadia - Maudit rêveur

Un été de feu... - Misou

Le brouillard - Nano

Nos doigts.... - Marc Nocquet

Un train - Thierry Piet

Petite fille, endors-toi - Plume

Miroir bleu - Mireille Podchlebnik

Saison enfumée - Quentin

Du passage de bissextiles - Raphael Rochelle

A Jean Pénard - Jacques Rolland

!!!!! - Dina Sahyouni

Pas de demi-mesure - Laura Vanel-Coytte

La pluie - vanillejo

Définition - Stella Vinitchi Radulescu

Jungle - Véronique Zaborowski

 

Automnale

Automnale

Lorsque le vent du soir fait gémir les vieux arbres
Qui se penchent tremblants sur les sentiers déserts
Et quand le jet d’eau pleure en la vasque de marbre,
La nuit s’en vient vers moi pour me chanter des airs.

Elle a peur de rester dans le jardin d’automne
Ou de marcher dessus les feuilles du tilleul,
Et pour passer le temps pénible et monotone
Elle tâche de voir si je suis vraiment seul.

J’entends ses petits pas près des portes dallées
Et vois cligner ses yeux dans le fond du jardin ;
Son écharpe d’argent glisse par les allées :
Elle voudrait venir près de moi, c’est certain.

Alors, n’en pouvant plus, j’entr’ouvre la fenêtre :
Elle avance à pas lents en dessous du balcon,
Et je sens son soupir frileux qui me pénètre
Et sa main caressante à l’entour de mon front.

Car elle sait combien sa présence m’enchante :
Si je n’étais pas seul je ne la verrais pas,
Et n’entendrais jamais sa complainte touchante
Habile, au fond du cœur, à l’infiltrer tout bas.

Et nous restons ainsi, très longtemps, solitaires,
À nous dire à mi-voix notre songe secret ;
Mais qui pourrait jamais savoir le rythme austère
Du monde, que la Nuit ne livre qu’à regret.

© Kobs

http://www.servicedulivre.be/fiches/k/kobs.htm

     
     
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